« Pour qu’il y ait trauma, il faut plus qu’une simple menace sur la vie du sujet : dans un moment généralement bref, celui-ci s’est vu mort. Il n’a pas seulement éprouvé dans l’angoisse l’imminence de sa mort, celle-ci s’est imposée à lui comme un réel qui l’a laissé, pendant une fraction de seconde pétrifié…Cet instant distingue désormais le sujet des autres hommes, car il est désormais porteur d’une révélation bouleversante. » François Bigot
Les caractéristiques de risque de trauma sont la soudaineté, le vécu de proximité avec sa propre finitude : la mort, la perte, le sentiment d’effroi, d’impuissance et d’absence de contrôle, d’anéantissement.
La personne ressent un besoin de sécurité, un besoin d’informations (qu’on réponde à ses questions comme est-ce que les assurances vont intervenir, où trouver un refuge, des soins, etc…), un besoin de reconnaissance, un besoin d’écoute active, un besoin de partage social, un besoin de rituel.
Le psychologue a pour rôle de réduire la charge émotionnelle, la charge anxieuse, en restant à l’écoute du récit de la personne et en veillant à rassembler les pièces du puzzle de l’événement et cela dans un ordre chronologique.
Ensuite il va mettre tout doucement en place de la psychoéducation et favoriser avec douceur, l’expression des émotions et du ressenti ici et maintenant.
Les symptômes vécus par le patient sont :
Les tremblements, sursaut, hypervigilance, sidération, troubles du sommeil, fatigue, anxiété, perte d’appétit, perte d’attention, Mutisme, Isolement, Agressivité, Douleurs, logorrhée
Plusieurs outils sont à la disposition du psychologue pour traiter les traumas et les stress post-traumatiques : Hypnose, RIT, EMDR, AAT, Relaxothérapie, la méditation…